Avec l’alourdissement conséquent du régime d’imposition sur l’épargne, l’assurance-vie et le PEA ou Plan d’Épargne en Actions restent les moyens d’investissement les plus fiables du point de vue fiscal. Cet article présente un comparatif de ces deux types de placement en fonction de plusieurs critères.
L’impôt sur le revenu ou IR
Pour le cas de l’assurance-vie, tout retrait avant les quatre premières années du placement doit faire l’objet d’un prélèvement forfaitaire s’estimant à 35 % de la valeur des intérêts cumulés. Toutefois, le contribuable est libre de choisir son régime d’imposition au barème progressif. Ce taux est réduit à 15 % entre la quatrième et la huitième année du contrat. Au-delà de cette période, la taxation est réduite à une valeur forfaitaire de 7,5 %.
En ce qui concerne le PEA, tout retrait effectué avant les 5 premières années du placement est taxé aux taux de 12,8 %. Au-delà de ce délai, vous obtiendrez une exonération totale.
Droits de succession
Concernant les droits de succession, le PEA ne prévoit aucune modification à ce sujet dans les clauses du contrat. L’assurance-vie quant à elle prévoit une exonération de droit au bénéficiaire du contrat à la hauteur des 152 000 €.
Plafonnement
Le montant du capital investi dans un contrat d’assurance-vie ne connait aucune limite de valeur tandis qu’un versement en PEA est plafonné à 150 000 €.
Placements
L’acquéreur du PEA est libre d’acheter des parts dans des sociétés de placement en direct ou dans OPCVM, mais uniquement si ces sociétés siègent dans l’un des pays membres de l’Union européenne. Le type d’investissement auxquels on a droit est uniquement centré dans des marchés européens et à faibles risques. À l’inverse, l’assurance-vie pour les nuls se base sur un investissement sur des OPCVM, jamais sur des sociétés de placement en direct. Toutefois, la nature et la zone d’intervention de l’OPCVM ne sont pas limitées. Le souscripteur peut bénéficier de placement plus diversifié.
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